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Marrane et marronne

Kathleen M. Gyssels, Marrane et marronne; La co-écriture réversible d’André et de Simone Schwarz-Bart. Leiden: Brill/Rodopi, 2015.

Cinquante ans jour pour jour après son foudroyant premier roman, Le Dernier des Justes, paraît posthumément L’Etoile du matin (2009). C’est le moment de revisiter l’ensemble de l’œuvre d’André (1928-2006) et de Simone Schwarz-Bart (°1938), pour y déceler d’abord les traces d’un triple trauma : la Shoah, « l’Affaire Schwarz-Bart » et la relative marginalisation dans le double canon (études juives, études caribéennes).

 

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En effet, que ce soit dans la littérature de la Shoah ou dans la littérature de l’esclavage, l’auteur antillais d’adoption semble comme « ex-communié ». Or, de l’Univers de concentration à l’Univers de Plantation, il dépiste les mêmes mécanismes de déshumanisation et la même nécessité à faire un double devoir de mémoire. A travers une étude de l’intertextualité tant en amont qu’en aval, d’une autotextualité entre le cycle ashkénaze et le cycle antillais, il devient clair qu’entre polonisation et créolisation, il y a réversibilité.

For more information see the Brill website.

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